Jour 3: Opération ravitaillement
Déballage des valises et exploration du quartier dans le but de faire des courses. Nous avons trouvé un téléphone, appelé Santeny et M Parent. Nous avons remarqué que partout on trouve toujours un distributeur de sodas et un de confiseries, ce qui en dit long sur le régime alimentaire. Dans les magasins, les bouteilles de sodas font 2 litres 25 et les canettes vont jusqu’à un litre!!! Nous avons trouvé le marché Jean Talon et une supérette où nous avons pu nous ravitailler (nous apprendrons plus tard que c’était une pharmacie-parapharmacie, un Jean Coutu en somme!). Nous désespérions d’en trouver une! Nicho retrouve avec joie plein de produits australiens, comme la mayonnaise Kraft. Tout est plus grand et cela incite à consommer. Nous avons cependant été raisonnables et nous limitons au strict nécessaire. La journée s’est achevée avec une soupe bien chaude que nous avons savourée pleinement.
Dans l’ensemble, le climat est extrême et des records de température sont battus quotidiennement. Nous sortons avec 5 couches en haut, 2 en bas et bonnet, gants, écharpe. Il ne reste à l’air que nos yeux et les lunettes qui risquent de s’embuer à chaque expiration. La buée gèle en fait, c’est ça le vrai problème! Les conducteurs sont courtois et s’arrêtent quand ils voient que l’on veut traverser. Les routes sont couvertes de neige et la conduite semble délicate. Les pâtés de maisons sont bien plus petits qu’à Paris dans un sens, ce qui explique qu’il y en a plus sur le plan. Les notions de distance sont ainsi faussées si l’on compare les plans des deux villes. Les bâtiments du quartier sont à 90% des maisons sur deux ou trois niveaux. Ceci et la largeur des rues donnent un sentiment d’espace bien agréable et on n’a pas l’impression d’étouffer comme à Paris. La contrepartie est qu’il est nettement préférable d’avoir une automobile pour les déplacements.
Nous avons acheté un téléphone et attendons avec impatience l’ouverture de la ligne pour pouvoir donner et recevoir des nouvelles!
Dans l’ensemble, le climat est extrême et des records de température sont battus quotidiennement. Nous sortons avec 5 couches en haut, 2 en bas et bonnet, gants, écharpe. Il ne reste à l’air que nos yeux et les lunettes qui risquent de s’embuer à chaque expiration. La buée gèle en fait, c’est ça le vrai problème! Les conducteurs sont courtois et s’arrêtent quand ils voient que l’on veut traverser. Les routes sont couvertes de neige et la conduite semble délicate. Les pâtés de maisons sont bien plus petits qu’à Paris dans un sens, ce qui explique qu’il y en a plus sur le plan. Les notions de distance sont ainsi faussées si l’on compare les plans des deux villes. Les bâtiments du quartier sont à 90% des maisons sur deux ou trois niveaux. Ceci et la largeur des rues donnent un sentiment d’espace bien agréable et on n’a pas l’impression d’étouffer comme à Paris. La contrepartie est qu’il est nettement préférable d’avoir une automobile pour les déplacements.
Nous avons acheté un téléphone et attendons avec impatience l’ouverture de la ligne pour pouvoir donner et recevoir des nouvelles!